Ford Australie hier et aujourd’hui : 10 ans après le jour où Ford a annoncé la fin de la fabrication australienne et a changé notre industrie automobile pour toujours – Nouvelles de l’automobile
Cela fait-il vraiment 10 ans que Ford a annoncé qu’il cesserait de fabriquer des véhicules en Australie ?
La date réelle, le jeudi 23 mai 2013, coïncidait avec le lancement dans la presse nationale du très important VF Commodore de Holden – l’ultime effort de l’Australie pour inverser la chute libre des ventes de grosses voitures et relancer les exportations avec la Chevrolet à destination des États-Unis. Version SS.
Une date propice dans l’histoire automobile locale, certes, mais pour de mauvaises raisons, puisque l’annonce de Ford a marqué le début de la fin de la fabrication de véhicules complets dans ce pays, pas aidé par l’échec du marché de la VF sur les deux plans.
Avant le matin où Ford a convoqué la conférence de presse instantanée au siège de Broadmeadows, la plupart des journalistes auraient pu s’attendre – au pire – à la confirmation de la disparition inévitable du Falcon à vente lente. Des conjectures avaient commencé à circuler plus tôt dans la journée, prédisant bien pire, mais pour de nombreux observateurs, Ford semblait trop ancré dans le tissu national pour abandonner 91 ans de production continue dans ce pays.
Au milieu de la matinée, cependant, alors que le président et chef de la direction de Ford Australie, Bob Graziano, est monté sur scène, ses yeux fatigués et son ton solennel ont trahi la nouvelle dévastatrice qu’il était sur le point de livrer. Les raisons, quelque chose à propos de coûts insoutenables et de pertes croissantes, semblaient froidement corporatives par rapport aux visages choqués des employés blottis à proximité, leurs larmes coulant déjà sur leurs joues.
Dans les jours qui ont suivi, les analystes de l’industrie ont parlé de plus de malheur, un porte-parole du syndicat déclarant que pour chacun des environ 1200 emplois qui seraient perdus chez Ford – quelque 650 à Broadmeadows et 510 à Geelong au départ, mais des scores plus finalement suivis – neuf plus irait dans les industries de soutien et de fournisseurs connexes.
La rupture de la chaîne d’approvisionnement qui en a résulté a ajouté un tout nouveau niveau de pression sur les fabricants restants, a assiégé GM Holden et Toyota, et dans les mois qui ont suivi, ils ont également fait l’annonce. La dernière voiture australienne – ironiquement une VF II Commodore – a quitté la chaîne de production en octobre 2017, quelque 54 semaines après la dernière Falcon.
Bien sûr, en 2013, la décision de Ford de se retirer de la fabrication en Australie s’est accompagnée de nombreuses promesses, notamment davantage de modèles et une compétitivité accrue, ainsi qu’un retour à la rentabilité pour aider les employés restants à conserver leur emploi.
Dix ans plus tard, voyons comment la marque s’est comportée sur ces fronts et plus depuis.
Choix du modèle
En 2013, Ford proposait 10 modèles distincts.
Par ordre croissant de taille, il s’agissait de la supermini Fiesta, du SUV léger EcoSport, de la petite voiture Focus, du SUV moyen Kuga, de la berline/wagon de taille moyenne Mondeo, de la grande berline Falcon, de l’ute Falcon, du grand SUV Territory, de l’ute basé sur camion moyen Ranger et de la fourgonnette Transit. .
Parmi ceux-ci, seuls deux – Falcon et le territoire étroitement lié – ont été construits localement. Ce dernier est le seul SUV construit en Australie.
Une décennie plus tard, la Fiesta, la Focus, la Mondeo et la Falcon sont parties sans remplacement, laissant la muscle car Mustang sortie en 2015 comme la seule voiture de tourisme de la gamme Ford aujourd’hui. Une évolution compréhensible compte tenu de leur baisse de popularité, même si Toyota, Mazda, Hyundai, Volkswagen et Skoda semblent toujours faire fonctionner ce type de voitures.
Sur le front des SUV, EcoSport, Kuga et Territory font également partie de l’histoire, remplacés respectivement par le Puma, l’Escape et l’Everest – bien que l’Escape soit sur le point de quitter l’Australie, probablement pour toujours. Ranger et Transit restent et prospèrent.
Le nombre de plaques signalétiques de Ford est sur le point de descendre à cinq, alors. Cela ne s’était pas produit depuis les années 1960. Tant pis pour le choix.
Cependant, la Mustang Mach-E entièrement électrique et le camion pleine grandeur F-150 à moteur à combustion inaugureront une activité bienvenue de nouveaux modèles d’ici la fin de cette année, avec plus de véhicules électriques attendus d’ici 2025. Mais à des prix très élevés. , compromettant davantage le véritable choix du consommateur.
Ce qui nous amène à la compétitivité.
Compétitivité
La raison pour laquelle une entreprise arrache des souches produisant des véhicules en Australie est que les alternatives importées pourraient souvent être moins chères et / ou de meilleure valeur, en raison de coûts de fabrication et de main-d’œuvre inférieurs.
C’était certainement le sentiment dans les mois et les années qui ont suivi l’annonce de la fermeture de Ford, et tant que ces modèles de voitures particulières comme Fiesta et Focus restaient en vente, il y avait une option Blue Oval pour la plupart des acheteurs.
Les années 2020, cependant, ont toutes été marquées par la rareté et l’inflation galopante. Tout le monde est touché en raison du COVID-19 et des retards de production connexes, ce qui fait grimper les prix à tous les niveaux. Ce n’est nouveau pour personne.
Cependant, la décision de Ford d’abandonner les compactes Fiesta et Focus en Australie signifie désormais que les consommateurs ne peuvent pas acheter une nouvelle Ford pour bien moins de 35 000 $. Ce serait le Puma à partir de 30 840 $ avant les coûts sur route, alors que même ajusté en fonction de l’inflation, la Fiesta CL 2013 à 15 490 $ ne coûterait encore qu’environ 19 500 $ en argent d’aujourd’hui.
Pourtant, cette première conversation sur des véhicules moins chers semble sonner vrai lorsque l’on compare Ranger à l’identique. Une voiture PX XLT 3.2L 4WD 2013 à 55 390 $ se traduit par environ 69 700 $, contre seulement 61 990 $ pour l’équivalent automobile PY XLT BiTurbo 4WD d’aujourd’hui.
Pourtant, si vous avez un budget serré, il y a moins de Ford « abordable » de nos jours.
Numéros d’employés
Ford Australie affirme qu’elle emploie actuellement environ 1800 personnes, soit environ la moitié du nombre par rapport à il y a 10 ans. C’est encore bien mieux que les zéros travailleurs de Holden.
Pendant les beaux jours du Falcon au sommet des palmarès des ventes des années 1980, plus de 9 000 personnes étaient employées entre Broadmeadows et Geelong, et davantage sur d’autres sites comme Homebush à Sydney.
Représentation du concessionnaire
Environ 180 concessionnaires Ford opèrent en Australie aujourd’hui, selon un porte-parole de Ford. C’est en baisse par rapport à environ 200 concessionnaires il y a 10 ans.
Considérant que Ford n’a vendu que 66 628 véhicules (sévèrement limités en termes de production) l’année dernière, contre 87 236 en 2013, c’est impressionnant.
Rentabilité
C’est là que ça devient vraiment intéressant.
Ford aurait perdu 267 millions de dollars en 2013, soit près du double de l’année précédente, mais toujours légèrement en deçà du déficit de 290 millions de dollars en 2011.
Depuis la fin de la fabrication, Ford Australie n’a pas à révéler ces informations en détail, mais nous comprenons qu’il s’agit de l’un des avant-postes les plus rentables de l’empire Ford de nos jours.
Il y a beaucoup d’argent à gagner en vendant des camions et des VUS haut de gamme comme le Ranger et l’Everest respectivement – surtout lorsque les longues listes d’attente et la forte demande signifient que certains acheteurs sont prêts à payer un supplément pour prendre le volant d’un.
